Brèves sur le tas
ON SENT LE PÂTÉ OU QUOI? - La Vélorution a été un joli succès. 100 cyclistes pour une première, c’était parfait. Une magnifique couverture médiatique, du grand art ! Deux flics en VTT et une voiture de police pour empêcher les bagnoles de nous rouler dessus, c’était un peu juste. La prochaine fois, deux motos en plus, ce ne serait pas de trop. Aucun élu de droite dans le cortège, une élue d’opposition, une autre est passée plus tard. Hugues Alladio, le sous-préfet est venue l’après-midi faire une longue visite de courtoisie : la prochaine fois, on ne désespère pas de l’avoir avec nous pour la balade. Jean-Pascal Fichère s’est pointé in extremis en fin de journée pour ne pas donner de coup de main au rangement du matériel. Le service com’ de la ville ? Nulle trace. Trop occupé sans doute à bombarder la visite d’une flopée d’élus autour de JB Gagnoux (pas encore en campagne, hein!?) dans la communauté turque (27 photos sur FB), au trial (48 photos) ou à la gym (39 photos). Bref, une belle journée pour les vrais amis du vélo qui sont tous adhérents de Dolavélo.
EFFETS INDÉSIRABLES.- Le comité Antipass Dole relaie une initiative de salut public. Ce samedi 9 mai, nos infatigables militants étaient place aux Fleurs, installés autour de nos Commères préférées, pour recueillir les témoignages de vaccinés « contre » le Covid-19 victimes d’effets indésirables et il y en a. Les toubibs ne leur prêtent guère l’oreille, l’institution les ignore, alors les collectifs citoyens prennent leur place. Le rendez-vous est voué à devenir mensuel mais le mois prochain, c’est Cirque et fanfares. On verra en juillet. Contact : antipassdole@gmf.fr
AUS !- Y a une pétition qui circule pour virer Ursula von der Leyen mais vu qu’elle a déjà pas été élue, c’est pas quelques dizaines de milliers de signatures qui pousseront la Fürheuse dehors.
MEN NOT EVEN IN BLACK.- Plusieurs centaines de militants néonazis et de néofascistes du C9M paradent, que dis-je… se baladent dans les rues de Paris, ce samedi 10 mai, sous l’oeil bienveillant des CRS et à l’abri des vilains antifas qu’on censure. Et qu’est-ce que j’observe ? Ces branleurs débraillés et couverts de tatouages, ne sont même pas foutus de porter une sorte d’uniforme (dress code noir, ça aurait un minimum) et de marcher au pas cadencé (à peine en file indienne). C’est triste. Tout se perd. Le fascisme ne passera pas sans un peu de tenue, merde à la fin !

À propos de l'auteur(e) :
Christophe Martin
Passionné de sciences humaines mais d'origine bretonne, je mets mes études en anthropologie et mon humour situationniste au service de mon action politique et sociale.