Dans un souci humaniste, et dans l'espoir d'une prise de conscience collective de ce qui se passe concrètement dans ce pays pour les plus nombreux, j'attire l'attention du lecteur sur ce point précis : depuis 2022, très certainement par choix idéologique et brutal, le gouvernement a renoncé à une augmentation des salaires, avec en soutien logistique à l'Assemblée, l'ensemble des partis libéraux, conservateurs et rétrogrades...
Tous unis, pour conserver quoi ?
Leurs privilèges (« assez de cette marche en avant égalitaire, retour au bon vieux temps ou les gueux restaient à leur place et ne songeaient pas un instant à faire de l'optimisation fiscale, ils sont bien trop bêtes pour ça, trop pauvres pour être bien conseillés »), leurs biens (c'est ce qui se cache derrière le mot libéralisme, « je suis libre de te faire payer comme je l'entends car je suis puissant, plus puissant que toi »), et en cela , tous autant qu'ils sont, ils sont nostalgiques de l'ancien régime, bien qu'ils s'en défendent et s'en offusquent, même Retaillaud, (Taillaud, taillaud, taillaud... ferme ta gueule répondit l’éco.. logique), vous savez, le nostalgique de l'ancien Régime, le sénateur bigot, qui doit vénérer en douce l'armée catholique et royale, le vent de Galerne, et bien sur Mr de Charette...
Et bien tous sont absents du discours concernant les violences sociales et économiques en direction des « plus défavorisés » (comme on dit pudiquement, pour éviter d'utiliser le mot pauvre !). Ceux la même pour qui, la charité serait le mot d’ordre (c'est vrai que bien ordonnée, elle commence par soi-même, et ça, ils ne l'ont pas oublié!!!), et qu'ils sont tous tellement, viscéralement (vices et râlements, ce qui est monnaie courante dans la secte catholique) attachés à leurs principes, dans cette foi qui compte chaque sou... chaque temps... chaque prière... Tout cela est rentré dans ce putain de marché mondial, et vous ne possédez (possédé!!!!) que ce bien triste pouvoir, qui ne s'intéresse, à l'instar d'une mauvaise maitresse, qu'au contenu de vos bourses...
Donc, rien pour le peuple, en cette période d'inflation, mais des gestes significatifs pour les propriétaires bailleurs, les rentiers, à qui on accorde une augmentation de 3,6% par an pour les loyers de leurs locataires. Ils n'avaient qu'à pas choisir d'être pauvres, et investir leur pécule ailleurs qu'au bistrot... Cette philosophie me laisse coi !!! Ça m'énerve en fait,et puisqu'il parait que la musique adoucit les mœurs, j'en suis à vous proposer des antiquités toujours d'actualité, avec "Merci patron" des Charlots et "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" de l'excellent Jean Yanne.
C'est dans ce climat malsain, où les files s'allongent aux épiceries solidaires, et que les inégalités ne cessent de croitre, que la ville de Dole, pour tout le week-end, se prépare pompeusement, avec un bon nettoyage, à endormir la plèbe, à la bercer d'illusions, à grand renfort de cirque et fanfares, où les élus ne manqueront de se « faire voir »... Oui, excellente idée, allez vous faire voir, on viendra peut-être avec nos casseroles... on a faim... de justice sociale...
Mais j'hésite... je pense garder mes forces et mes maigres économies, pour le 6 juin prochain, qui sera l'occasion, je le souhaite, de faire la plus grande batucada de l'histoire de l'hexagone...
Hasta... Siempre...
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À propos de l'auteur(e) :
Miguel Staplinkrust
Révolté de nature et pirate indépendant, le rock et le blues m'ont toujours aidé à cheminer. Passionné d'Histoire, de préhistoire aussi, d'humanité en fait, dans un monde qui en manque cruellement, la pratique du rugby m'a convaincu de l'importance de la solidarité, du combat, et par conséquent de l'espoir... Aujourd'hui, à travers Libres Commères, j'essaye de partager ma vision d'un monde que je continuerai de rêver plus juste, malgré tout... Hasta... Siempre
Révolutionnaire en retraite