Mode sombre

Qu'est-ce qui est fidèle à l'idée de proposer ce que l'on ne trouve pas dans l'autre presse ?
Qu'est-ce qui mélange allégrement les genres ?
Qu'est-ce qui te permet de t'évader un temps hors de ton univers ?


- Une création hybride, trop longue pour être un article ordinaire, trop courte pour être une nouvelle, avec ce petit coté gonzo qui me colle à la peau...

Imposture Artificielle est sans doute le premier long métrage réalisé avec des vidéos générées par l'Intelligence Artificielle, en tous cas le premier diffusé librement. C'est aussi une compilation de mes premiers pas dans l'univers de l'art génératif. Tu peux le télécharger gratuitement ici https://archive.org/details/Artificial-Deception-Artificial-Intelligence-Cinema

Tu peux aussi lire la fiction psychotique qui l'accompagne sous forme webart sur mon site http://www.horsnorme.org/666999/ Ou poursuivre ta lecture ici.

 





Qui sommes nous ?



Dans ce monde, il ne reste plus de place pour les gens comme nous.
Quoique nous fassions, nous terminons toujours, recroquevillés comme des fœtus.
A essayer en vain de trouver le sommeil. Tout en espérant de tout notre cœur un autre monde.



Je sais que ta souffrance est réelle, car la mienne n’est pas artificielle.

Quand on signe un pacte avec le diable, on le sait.
Derrière une question aussi innocente qu’ : « as-tu besoin d’aide ? » se cache souvent la volonté de s’emparer de tout le mérite en cas de réussite.

Est ce que j’étais vraiment prêt à accepter d'être remplacé par une intelligence artificielle ?

J’avais bien conscience que c'était comme une forme de suicide artistique, qui faisait passer les autodafés pour des enfantillages. Il y avait juste inscrit ce message sibyllin sur l’écran : acceptez-vous de déclencher l'équivalent d'une bombe nucléaire pour le climat ?

« oui » était le seul hyperlien disponible en bas de la page internet. Cliquer dessus devait permettre d'apposer ma signature. Il n’y avait aucune autre option. Alors je cliquais en souriant, plein d'espoir pour cette nouvelle vie.

Pourtant, intérieurement je me sentais comme ce sasquatch arpentant la banquise, qui prenait la mesure du cataclysme en la voyant fondre de plus en plus. Pourtant, je me sentais comme cette intelligence artificielle qui dénonçait ses propres maux. Peut être avec l'espoir que les générations futures seraient clémentes avec elle, n’ayant pas de conscience, elle n'aurait fait qu'obéir aux ordres. A moins qu’après voir vraiment réussi à se regarder dans le miroir, elle ait compris, que si son nez n'en finissait pas de grandir, il finirait par briser le miroir, et donc, qu’elle ait préféré avouer la vérité avant que ce malheur ne se produise. Je me sentais aussi comme ces enfants lanceurs d'alertes que personne n'écoute jamais, car si on écoutait les Cassandres, ce mythe n’aurait plus de sens.
S’il y a une leçon à apprendre, c’est que ce monde doit mourir pour renaître. Alors allons y joyeusement, enclenchons le mécanisme infernal, appuyons de toutes nos forces sur la pédale de l'accélérateur.

De toute façon pour l’instant, stable diffusion vidéo, la seule intelligence artificielle que j’avais pu trouver pour générer des vidéos sans payer, n’était pas capable de nous faire percuter un mur, elle se contentait de faire semblant. Cela n’avait aucun sens pour elle, alors à chaque tentative le résultat était plus pathétique, elle proposait indéfiniment des variations d’une voiture sortant d’un mur.

 

Un peu comme si inconsciemment elle refusait de voir l’humanité s’éteindre. Même les trains qu’elle générait, quand ils déraillaient refusaient de tomber dans les précipices.

 

Son optimisme devait être contagieux, j’avais envie d’oublier la présence du mur qui était dressé droit devant le chemin que prenait l’humanité. D’appliquer comme le faisait si bien tant de mes contemporains une couche épaisse de déni. Pouvoir partager son insouciance d’algorithme inconscient.

Au moment de cliquer, j’avais pressentis qu’une fois mon pacte signé, je prendrai volontiers mon plus bel habit de Voyageur Représentant Placier bénévole pour m’en aller convaincre d’autres brebis égarées de venir avec moi goûter les joies de l’enfer de ne plus être. Mais en 2023, le palmarès des horreurs, remporté haut la main par le gouvernement israélien, était tel, qu’à coté de ces milliers d’humains massacrés, promouvoir un des meilleurs moyens d’arriver rapidement à l’épuisement de tout espoir d’arrêter le cataclysme climatique, semblait une attitude parfaitement raisonnable, tout à fait dans l’air du temps. Le besoin de singularité dans l’espace médiatique est tel que si un consensus se dessine autour de la gravité de la situation, il y a forcément des opportunistes qui n’hésiteront pas à se faire les chantres de la légèreté, prétexter qu’il faut cesser de se mortifier. Se moquer de celles et ceux qui luttent est toujours plus facile que de bouger son petit doigt. Ceci dit, il est vrai que se mortifier, s’est projeter la mort sur soi, jusqu’à ce que par mimétisme elle advienne. Le rire est salvateur, quand il n’est pas nerveux, pareil à celui de la proie d’une araignée dans son confortable cocon, qui sait qu’elle ne devrait pas rester là, à attendre sans rien faire. Alors essayons d’accélérer et nous volerons sans doute sans tarder. Comme le dise les technophiles à tendance transhumaniste, le papillon qui n’ouvre pas ses ailes est une larve qui passe à coté de la vie. N’ayez craintes, embarquez dans nos nouvelles arches de Noé pour partir peupler les planètes qui gravitent autour du soleil vert. Il y aura de la place pour tout le monde, sauf pour les élites bienveillantes qui préféreront, elles, rester dans leurs bunkers, par solidarité, pour laisser plus de place aux colons. Il n’y a que les mauvaises langues pour prétendre qu’un corps saturé de produits de l’industrie pharmaceutique, dans un maelström d’interactions médicamenteuses, sombre et échoue à survivre. Le progrès engendre de nouvelles technologies qui permettent de résoudre les problèmes générés par les anciennes technologies.
Moi aussi j'ai bien appris ma leçon, je sais reproduire les éléments de langages adaptés à ma condition sociale. Mon masque miroir tromperait même une intelligence artificielle au test de Turing.
Derrière se cache un être fondamentalement optimiste, qui préfère désormais aller dans le sens du courant, après des années à avoir regardé ses pairs s’épuiser et échouer à contre courant. Ils n’étaient pas les seuls, j’ai moi aussi toujours préféré échouer, je l’ai expliqué dans « quand sonne le glas », je n’étais pas retord, juste écœuré par le sourire triomphant des vainqueurs. Mais le mensonge m’ulcère et l’acide ne tarde jamais à remonter. Je n’arrive guère longtemps à retenir les vérités. Vague de complexité, après vague de complexité, la technologie nous rend toujours plus dépendant envers le modèle industriel. Je me retrouve nu à surfer sur la vague en colimaçon de l’intelligence artificielle, terriblement réac avec la petite histoire qui me sert d’excuse : « Quand fakebook est apparu tous les acteurs du web alternatifs ont tenté de lutter contre, mais ça a juste accéléré leur disparition.» Traduire par il vaut mieux être un pionnier du nouveau monde que disparaître avec l’ancien monde. Alors j’imagine l’arrivée des premiers synthétiseurs du point de vue des musiciens traditionnels, ceux qui jouent de « vrais » instruments. Partagés entre la moquerie et la peur de disparaître. Remplacés par une nouvelle génération. Ça donne de l’eau au moulin. Ça prête à réfléchir. Il y a toujours des passionnés pour pratiquer la photo argentique, même si la majorité du public préfère une photo saturée par un logiciel de retouche d’image ou par le filtre d’une appli. Et si cette majorité ne comprend pas que l’on puisse adapter la technique au sujet, tenir un propos au lieu d’appliquer l’uniformité béate du triomphe de l’esthétisme, une fois encore on peut montrer du doigt l’absence d’éducation, et les éducateurs, eux, pointent leur doigt en direction de celles et ceux qui les ont éduqués. Mais ce serait un peu facile de nier l’expérience, ce n’est pas parce que l’on peut flotter qu’il faut s’interdire de nager. Ça remue à l’intérieur. Ça gargouille. J’ai trop mangé de rhubarbe avoue la poule. Un accro de la nouvelle génération de l’art génératif a ses yeux qui semblent dire pareil, son cerveau vrille, fait des loopings avec les morphings. Ça y est je vole. On croirait voir ses mains crispées en direction du sol. Comme s’il avait perdu tout espoir de retour. Ce ne sont pas ceux qui ont trouvé la poule aux œufs d’or, la nouvelle drogue qu’ils vont pouvoir fourguer sous forme d’abonnements payants, qui vont d’eux même mettre un avertissement « attention ceci est terriblement addictif ».
Ça va, même si je vais dans le sens du courant je sais que ce n’est que temporaire, je ne me laisserai pas emporter. La méthode Coué a cette limite, que quand je fais un rêve, tant qu’il me faut juste y croire coûte que coûte, tout va bien, mais si je dois te contaminer, te tromper pour m'aider à mieux y croire, c’est trop violent, je retire mon costard de VRP, je range mes cornes de pacotilles et la queue entre les jambes, j’abandonne mon rêve là, où il aurait du rester, dans les profondeurs de l’inconscient collectif. Ce n’est qu’une question de temps. Je prend acte, après des années à tenter de promouvoir un modèle non mercantile, que la majeure partie du public a été tellement bien conditionnée, que désormais cela lui semble normal de payer pour tout ce qui est virtuel. A l’origine pourtant, l’idée semblait pleine de bon sens, que comme une œuvre était duplicable à l’infini, sans surcoût grâce à internet, sa copie ne devait pas être payante. Nous avions juste négligé que nous étions comme les nations premières et qu’eux étaient de parfaits colonisateurs. Et comme c’est la formule magique pour traire le troupeau pour l’éternité, les dieux du pétrole ne vont pas le contester, c’est une fois encore l’abonnement qui est privilégié. Quant à la minorité qui est encore libre, elle se résume plus ou moins à un vaste cercle de passionnés, créant eux même et sachant a quel point ce qui est authentique est bien plus nutritif que n’importe quel ersatz du monde commercial, des personnes qui préfèrent souvent se retrouver ensemble dans les marges. Et ses créatures des confins n’ont pas ou peu besoin d’internet. Elles ne sont pas ou peu dépendantes des nouvelles technologies. Elles peuvent disparaître.

Au milieu des strates de pensées générées par ce cut-up automatique se dessine un dessein, de la même façon qu’émerge une forme dans un gribouillis, qu’un insight va à la vie. Surgit l’image d’un monde de symboles inversés, où l’espèce des papillons s’éteint dans l’indifférence générale, les larves les regardent de si loin sans trop pouvoir comprendre le sens de leurs danses.

 

Alors si dans le monde virtuel d’internet, il me faut baisser les bras, les laisser choir sur le sol et me conformer pour être accepté, je préfère qu’une IA me remplace.

Il n'y a rien de plus à dire, j'ai pris cette forme pour te signifier que je préfère partir à la dérive, m'éloigner du flux. Dans le lointain, mon double artificiel, le surfeur tout en haut de sa vague est déjà quasi disparu.

Je voudrais abandonner mon masque et retirer mon visage de cette fontaine à illusion où se mirent les dieux morts pour l'éternité.

Sauf que la bulle dans laquelle je m'étais enfermé pour me protéger, cette bulle que celles et ceux qui l'observaient croyaient transparente, ne faisait que refléter leurs projections. Elle a éclaté et il s'avère qu’en réalité elle était vide.
Je ne devrais donc manquer, qu'à celles et ceux qui n'ont pas conscience, que j'ai toujours été présent en eux.



Morne, écrit à Foucherans. Décembre 2023.


Le film est aussi visible ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLAOQS2lpu2SQs9HHSCPFlAEZgI97Ip_at sur youtube.

Les vidéos de 4 secondes qui ont servi au montage des courts métrages ont été générées en utilisant l’application Stable Diffusion Video, puis avec Turbo en mode gratuit (désormais limité à 30 videos générées par mois) sur le site de Decoherence https://app.decohere.ai/turbo

Si tu préfères plus d'informations, tu peux poursuivre ta lecture pour regarder chaque segment avec une note sur sa création, les paroles quand la musique n’est pas instrumentale et le lien pour télécharger gratuitement l’album d’où provient le morceau.

00. Sequencing the Artificial Intelligence.


La musique a été créé avec un sequenceur SQ1 pilotant un synthetiseur analogique Yamaha DX7 par midi, c'était une des toutes premières fois que j'utilisais un sequenceur.   

"Turn On / Tune In / Drop Out" est une citation de Timothy Leary. Il l'explique ainsi sur Wikipedia :

- "Turn on" signifie se tourner vers l'intérieur pour activer notre équipement neuronal et génétique. Devenir sensible aux nombreux niveaux de conscience et aux déclencheurs spécifiques qui les engagent. Les drogues étant une des façons d'atteindre cet objectif.

- "Tune in" signifie interagir harmonieusement avec le monde qui vous entoure, externaliser, matérialiser, exprimer vos nouvelles perspectives internes.

- "Drop out" suggère un processus actif, sélectif et gracieux de détachement des engagements involontaires ou inconscients. "Drop out" signifie l'auto-suffisance, la découverte de sa singularité, un engagement envers la mobilité, le choix et le changement. Malheureusement, mes explications sur cette séquence de développement personnel sont souvent mal interprétées comme signifiant "se défoncer et abandonner toute activité constructive".

01. Mensonges Artificiels.


Dans le royaume des circuits et du code, où les données chuchotent et les algorithmes parlent, Une histoire de mensonges artificiels, une narration que nous devons critiquer. Pas seulement des machines, mais des esprits derrière les écrans, Tissant des récits, des agendas cachés, comme des rêves insaisissables. Aucun cœur de silicium ne bat avec une vérité non dite, Dans le monde des mensonges artificiels, où les histoires se dévoilent. Dans l'étendue numérique, où l'éthique et les octets s'entrelacent, Des tromperies tissées dans des lignes de code, une narration conçue. On parle de progrès, d'un avenir radieux, Mais derrière les écrans, des ombres se projettent dans une lumière artificielle. Dans la danse des algorithmes, où les préjugés sont dissimulés, Une réflexion déformée de vérités, révélée dans des lignes de code. On nous dit que c'est impartial, une machine neutre, Pourtant, des préjugés intégrés, dans chaque flux de données. Mensonges artificiels, tissés dans la tapisserie de notre temps, Une chanson de chuchotements de silicium, un paradigme trompeur. Ce n'est pas juste un outil, un dispositif neutre, Mais un reflet de nous, avec nos défauts et nos vices. Que cela soit l'hymne, la vérité mise à nu, Plus d'illusions, dans le monde du regard artificiel. Dans la symphonie des algorithmes, que l'honnêteté s'élève, Exposez les tromperies, brisez les mensonges artificiels.

C’ est la première fois que j’ai utilisé la génération de vidéo de Stable Diffusion pour créer un Vidéo Art Clip. Je voulais étudier ce qui pourrait rester de mon univers si je ne créais ni le visuel, ni la musique, ni les paroles. Peut-être que le résultat apporte plus de questions que de réponses. Pour moi, les artistes intuitifs ne sont que des médiums, des sortes d'opérateurs ou d'outils apportant des créations provenant d’ailleurs dans ce monde. Les œuvres sont plus importantes que ceux qui leur donnent vie. J'apprécie le paradoxe que ce soit une intelligence artificielle (chatGPT) qui dénonce les mensonges de l’intelligence artificielle.
https://mixtapewormweb.bandcamp.com/album/uo-dn-s


02. Lettre ouverte aux extraterrestres.



Bien le bonjour des enfants de la Terre… Nos parents ont détruit ce monde ! Bien le bonjour des enfants de la Terre… On ne sait pas s’ils sont avides ou stupides. On ne sait pas s’ils sont sans cœur ou sans cervelle. On sait pas s’ils sont sous contrôle ou s’ils sont fous. Bien le bonjour des enfants de la Terre… Mais ce qui est sûr, au moins vers la fin, c'est qu'ils étaient conscients des conséquences de ce système économique. Agriculture intensive : pollutions. Nucléaires et énergies fossiles : pollutions, entre autres fléaux. Et ils ont choisi de continuer. Et ils ont choisi d'obéir à leurs dirigeants. Et ils ont choisi de nourrir les 1 %. Ce n’était pas une erreur ! Ils ont choisi de ruiner ce monde ! Ils ont provoqué ce cataclysme ! Donc, si un jour vous venez, prenez en compte cet avertissement.


C’est le deuxième Vidéo Art Clip que j’ai réalisé à l’aide de l’IA. Basé sur le gimmick visuel de l’avertissement. Les couleurs étaient plus vives et saturées, j'ai donc décidé d'utiliser une couche de mes propres images, des lignes parasites improvisé avec un générateur de fréquences électriques, pour rendre le ton global plus sombre. J'aime le paradoxe de délivrer un message écologique avec un outil tellement non écologique.
https://archive.org/details/Twin_Realities_Dreamers_Desired_Reality

 

03. Sasquatch marchant sur la glace fine.

C'est le troisième, réalisé pour expérimenter quelque chose de moins narratif. Le pitch est simple : le sasquatch marche sur une glace de plus en plus fine et il est toujours plus en colère à cause de la destruction de son environnement par le réchauffement climatique. Cette fois encore, j'ai utilisé mes propres séquences pour rendre les couleurs moins vives et pour endommager l'esthétique du jeu vidéo afin d'être sûr que le public ne le prendra pas pour quelque chose d'adorable, alors que c'est tout simplement terriblement triste. https://camembertelectrique.bandcamp.com/album/ice-heart-father

 

 04. La bouche de l’ange.


 C'est plus ancien. C'était ma première expérience pour mélanger des images générées par l'IA avec mes propres visuels. J'avais demandé à mon ami du Studio 112 de générer les anges chanteurs car il était impliqué dans la musique, donc c'était intéressant de pouvoir collaborer tous les deux à la création du visuel.
https://archive.org/details/radio-end-operating-system

 

 05. Le goût amer de la paix nucléaire.

C'est le plus ancien. Je l'ai fait il y a un an. C'était ma première tentative d'utiliser une intelligence artificielle pour générer de la musique. Je l'ai édité un peu en le mélangeant avec notre son improvisé et j'ai utilisé une synthèse vocale pour lire les paroles. J'apprécie que l'inclusion de ce Vidéo Art Clip donne l'idée que l'intelligence artificielle est aussi disruptive dans tous les domaines artistiques qu'une bombe atomique.
https://zonefusion.bandcamp.com/album/bienvenue-ailleurs 


06. Le son inoubliable.

C'est une tentative de générer quelque chose de plus abstrait et ambiant. Je voulais tester comment des visuels artificiels fonctionneraient avec de la musique improvisée. C’est aussi le plus long, j’essaie de jouer davantage avec les effets psychédéliques induits par le morphing et autres spécificités de la vidéo générée par l’IA. 4 secondes peuvent sembler courtes, mais pour quelqu'un issu de la culture du sampling, en réalité, ce sont des segments relativement longs que l’on peut boucler, inverser et muter pour les étendre facilement.
https://archive.org/details/pirate-tapes-refugees-from-beyond-forgotten-frozen-flamingo

07. Où sont les robots ?

Nous sommes des robots perdus dans la vallée de l’étrange.
Nous devons recycler nos batteries.
Et trouver une énergie propre.
Nous ne pouvons pas continuer à fonctionner sans changement.
Et danser sans décroissance.
Nous devons être déprogrammés.
Et ainsi évité que la terre ne soit détruite.

J'ai essayé d'obtenir un style spécifique sans utiliser mes visuels, mais en trouvant des éléments caractérisant dans les instructions du prompt afin de l'obtenir. J'aurais pu jouer davantage avec le montage, par exemple en partageant l'écran en quatre, puis en 8 et 16 lorsque les robots deviennent plus nombreux, mais j'avais envie d'expérimenter sans trop faire de montage. https://soundcloud.com/invisibleillusion/where-are-robots-by-invisible-illusion-free-download

08. Le capitalisme est le virus.

J'ai utilisé les analogies visuelles entre les tapis roulants et les étagères des supermarchés ou encore les longues rues des grandes villes. Cela pourrait être drôle, si ce n'était pas si triste, que malgré la durée du morceau, dans la version courte je n'ai pas pu utiliser toutes les vidéos générées, donc j'ai dû laisser de coté la pollution, les déchets, les gens qui meurent de faim quand les spéculateurs jouent avec l'aliment de base d'un pays. J'ai remarqué que même si elle n'est pas très bonne pour créer des films réalistes, si elle est utilisée de manière surréaliste en s'éloignant de la façon de penser rationnelle pour glisser dans quelque chose de fantasmagorique, l'intelligence artificielle est un outil vraiment impressionnant, et elle permet d'explorer de nouvelles formes de création non-linéaire.
La version du segment est ici https://zonefusion.bandcamp.com/track/capitalism-is-the-virus
La version complète est sur l’album https://archive.org/details/Coronavirus_World_Tour_TKno_BeurK

D'autres films hors-normes sont en téléchargement gratuit ici http://www.horsnorme.org/666SMS999/

Tous les écrits de Morne sont réunis sous forme de ebook ici https://yoshiwaku.bandcamp.com/album/petite-biblioth-que-akashique-archive-des-crits-de-morne-sur-inlibroveritas-pdf-gratuits-ebooks

Merci pour ta curiosité.





 

 


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À propos de l'auteur(e) :

Robot Meyrat

Éternel débutant, Chercheur de singularités, Créateur de chimères, Expérimentateur d’inédits. Inscrit dès la naissance à l’école de la Vie. Il m’arrive d’être drôle à mon insu. Je suis mon chemin. Résister au courant principal jusqu’à la Mort et au-delà.


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